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Diplômée de l’Ecole des Gobelins, Nolwenn Brod est née en 1985 à Brest (France). Elle vit et travaille à Paris.
Nolwenn Brod construit une photographie phénoménologique, de celles qui placent au cœur du processus créatif l’expérience de la rencontre, où le fortuit est nécessaire. Elle entre doucement en relation, au creux de l’être et ses mouvements contraires, entre vulnérabilité et force, fragilité et affirmation. Ses images, souvent métaphoriques, abordent la représentation d’un combat intérieur, d’un duel, des formes créées par les forces en conflit. La vie, la mort, la filiation, le désir, avec une sensibilité à la chair, le renouveau cyclique de la nature, sont autant de thèmes abordés. Avec, sur, sous, à travers, seraient les conjonctions pour appréhender les milieux et les habitants dans et avec lesquels la photographe est amenée à travailler. Rien ne se fait sans la médiation de l’autre. Au fil de ses déambulations successives, tout ce qui est, du simple fait d’être, a de la valeur. Elle compose progressivement une constellation d’un monde singulier, avec eux et à travers son histoire personnelle, de l’histoire des lieux, dans une dialectique d’oppositions et de réconciliations. Elle fait de chaque lieu une synthèse de ses informations sensorielles, ses impressions charnelles d’où s’étend la ville, le monde.
Les projets sont souvent nourris de compagnonnages littéraires : le structuralisme de Witold Gombrowicz en Pologne pour Le Temps de l’Immaturité (2018-24) ; en Creuse, sur les lignes de Gilles Deleuze, elle compose La Ritournelle (2016) ; Jean-Luc Nancy et Tanguy Viel inspirent Les Hautes Solitudes à Brest (2022-2023).
Nolwenn Brod est lauréate de différents prix et bourses, notamment en 2025 elle est lauréate de la Commande publique, “Révéler des territoires regards sur les ruralités contemporaines” et finaliste du Prix Gabriele Basilico, elle reçoit une bourse du CNAP en soutien à la photographie documentaire en 2024 et 2013, en 2024 elle est finaliste du prix Niépce, elle reçoit la dotation Agnès b. en 2021.
Son travail a été exposé au Palais de Tokyo, au Grand Palais, à la Bibliothèque nationale de France, au Musée de Bretagne, au Centre Claude cahun, à la Fab. Agnès b., à la Biennale de Photogrpahie de Mulhouse,la Villa Noailles, et figure dans de nombreuses leur collections institutionnelles et privées.
Elle publie divers ouvrages photographiques dont : Le Temps de l’Immaturité, Editions Lamaindonne (2025), Les Dahlias, Editions sur la crête, avec un poème de Marcelline Delbecq (2023), Va-t’en me perdre où tu voudras, avec un poème d’Amaury da Cunha, Poursuite Editions (2025).
Plus d’informations : site internet de l’artiste
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A 2009 graduate of the Ecole des Gobelins, Nolwenn Brod was born in 1985 in Brest, France. She lives and works in Paris.
Nolwenn Brod constructs phenomenological photography, the kind that places the experience of encounter at the heart of the creative process, where chance is necessary. She gently enters into a relationship, at the core of being and its contradictory movements, between vulnerability and strength, fragility and affirmation. Her images, often metaphorical, address the representation of an inner struggle, a duel, forms created by conflicting forces. Life, death, filiation, desire, with a sensitivity to the flesh, the cyclical renewal of nature, are all themes addressed. With, on, under, through, are the conjunctions used to understand the environments and inhabitants in and with which the photographer is led to work. Nothing is done without the mediation of the other. In the course of her successive wanderings, everything that is, by the simple fact of being, has value. She gradually composes a constellation of a singular world, with them and through her personal history, the history of places, in a dialectic of oppositions and reconciliations. She makes each place a synthesis of her sensory information, her carnal impressions from which the city, the world, extends.
The projects are often inspired by literary companionships: Witold Gombrowicz's structuralism in Poland for Le Temps de l'Immaturité (2018-24); in Creuse, following in the footsteps of Gilles Deleuze, she composed La Ritournelle (2016); Jean-Luc Nancy and Tanguy Viel inspired Les Hautes Solitudes in Brest (2022-2023).
Nolwenn Brod has won various prizes and grants, notably in 2025 she was the winner of the Commande publique “Révéler des territoires regards sur les ruralités contemporaines” and was a finalist for the Gabriele Basilico Prize. She received a grant from the CNAP in support of documentary photography in 2024 and 2013, and in 2024 she was a finalist for the Niépce Prize and received the Agnès b. grant in 2021.
Her work has been exhibited at the Palais de Tokyo, the Grand Palais, the Bibliothèque nationale de France, the Musée de Bretagne, the Centre Claude Cahun, the Fab. Agnès b., the Mulhouse Photography Biennale, and the Villa Noailles, and features in numerous institutional and private collections.
She has published several photography books, including: Le Temps de l'Immaturité, Editions Lamaindonne (2025), Les Dahlias, Editions sur la crête, with a poem by Marcelline Delbecq (2023), Va-t’en me perdre où tu voudras, with a poem by Amaury da Cunha, Poursuite Editions (2025).
More information: artist’s website
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