Galerie C
Neuchâtel
Paris
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Clearings 11.10 - 27.11.2025

Henry Glavin
 
Pour sa deuxième exposition personnelle, l’artiste
américain Henry Glavin poursuit son exploration du
poids émotionnel des lieux. Ses peintures s’inspirent
d’endroits chargés de résonances personnelles – la
maison de sa grand-mère récemment vendue dans le nord de l’État de New York, une rue de Manhattan saisie dans la lumière de l’après-midi ou le lac de Neuchâtel. Certains de ces endroits lui sont profondément familiers, d’autres n’ont été qu’entrevus, mais tous deviennent des espaces de
réflexion à la fois visuels et psychiques.

Glavin travaille à partir de photographies dont il
extrait les proportions, créant une sorte de squelette architectural, pour reconstruire la structure de chaque scène avant de laisser place à l’intuition. Ce qui naît comme une observation devient alors un processus d’épuration : éliminer le superflu, simplifier la forme, distiller l’image jusqu’à ce qu’il ne reste que le cadre et la lumière.

Dans ces œuvres, la lumière structure l’environnement
comme une autre forme d’architecture, allant au-delà
de sa fonction d’éclairage. Elle divise, dédouble, transforme. Les ombres ont autant de substance que ce qui les projettent. Deux fauteuils se font face dans une pièce ; le ciel se scinde en deux lors d’une éclipse ou d’un coucher de soleil ; deux maisons new-
yorkaises présentent une symétrie presque parfaite.
À travers ces répétitions et correspondances, Glavin
suggère que tout espace porte en lui son double, que
tout moment contient son écho.

Le titre de l’exposition place la notion de dualité
au cœur du propos. Clearing – une clairière – évoque
une ouverture dans le paysage, un lieu où les
arbres s’écartent pour laisser entrer la lumière. En
allemand, le mot peut également être associé à Raum,
qui signifie à la fois espace et pièce intérieure.
Cette double signification traverse l’œuvre de
Glavin: chaque tableau se situe sur la ligne ténue
entre l’extérieur et l’intérieur, entre le monde
tangible et la mémoire intime.

L’acte même de peindre devient alors un processus
de clearing, non pas pour effacer mais pour créer un
champ où la lumière peut y pénétrer, où la mémoire
peut s’imprégner. Les clearings de Glavin sont à la
fois ancrées et métaphysiques : des constructions
précises qui conservent la trace de l’éphémère.

Être face à ses peintures, c’est accéder à sa propre
«clairière», un lieu paisible où le monde révèle ses
deux dimensions.

Exposition du 11.10.2025 au 27.11.2025

Vernissage : Samedi 11 octobre 2025 à partir de 17h

Télécharger le dossier d’exposition : ici

Galerie C

6 rue Chapon

75003 Paris

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In his second solo exhibition, Clearings, American
artist Henry Glavin continues his exploration of the emotional weight of place. His paintings draw from sites that hold a personal resonance – like his grandmother’s recently sold home in upstate New York, a Manhattan street caught in afternoon light, Neuchâtel’s lake. The scenes range from familiar to
fleetingly seen, but all become spaces of reflection,
at once visual and psychological.
Glavin works from photographs and carefully mapped
proportions – a kind of architectural skeleton –
reconstructing each scene before allowing intuition
to take over. What begins as observation becomes a
process of clearing: paring away detail, simplifying
form, and distilling the image until only light and
space remain.
In these paintings, light acts as a second form of architecture in addition to illumination. It divides, doubles, and transforms. Shadows hold as much substance as the objects that cast them. Two armchairs mirror each other inside a room; the sky
splits in half during an eclipse or at sundown; two
adjoining Manhattan townhouses almost perfectly mirror one another. Through these repetitions and pairings, Glavin introduces the sense that every space contains its double, every moment its echo.
The exhibition’s title holds this doubling at its
core. A clearing suggests an opening in the landscape, a place where trees give way and light enters. Yet, in German the same word carries another sense – it can also mean Raum, a room or interior space. This dual meaning runs through Glavin’s work. 

Each painting inhabits the threshold between outside and inside, between public world and private memory.
His clearings are both landscapes and rooms, both
spaces of observation and of contemplation. The act
of painting itself becomes a process of clearing –
not of emptying, but of making space for light to
enter, for memory to settle, and for perception to
quiet. Glavin’s clearings are at once grounded and
metaphysical: precise constructions that hold the trace of something fleeting.
To stand before these paintings is to enter a clearing of your own: a space of quiet attention
where the world momentarily reveals its two sides

Exhibition from October 11th to November 27th, 2025

Opening : Saturday, October 11th, 2025 from 5pm

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